Depuis quelque temps, les séries à thématique historique recommencent à envahir nos écrans : entre autres Rome, Les Tudors, Les Borgia…
A celles-là vient désormais s’ajouter le péplum Spartacus : Blood and sand.
Comme son nom l’indique, la série est basée sur l’histoire de Spartacus, esclave et gladiateur thrace, qui mena une révolte en Italie durant l’Antiquité.
Jusque là, rien à redire, à vrai dire pourquoi pas vu les succès cinématographiques qu’ont été Gladiator et 300. D’ailleurs cette série diffusée sur la petite chaîne américaine Starz (inconnue au bataillon d’ailleurs), mise sur une recette simple et efficace qui a déjà fait ses preuves : du sexe et du sang. Sur un épisode de 50 minutes, comptez 20 min de scènes de cul et 20 minutes d’action/bagarre/combat, le tout entrecoupé de dialogues écrits au lance-pierre dont l’excellent « My boot will find your ass in the afterlife“ .
Effectivement, on est très loin du Spartacus de Stanley Kubrick… En même temps, les producteurs de la série ne sont autres que Sam Raimi et Rob Tapert, les mêmes qui nous ont pondu Xéna la guerrière et Hercule.
D’ailleurs, on retrouve Lucy « Xéna » Lawless au casting, Peter Mensah (mais si le messager dans 300 qui tombe dans le vide au début durant le fameux « this is sparta »), Andy Whitfield (tout nouveau dans le métier – l’effet de l’inconnu belle gueule) et en figuration un club entier de bodybuilders et de wannabe playmates.
Mais où passe donc le budget de 2 millions de dollars par épisode puisqu’il n’y a visiblement aucun scénariste/directeur de casting/acteurs connus qui se feraient payer une fortune ?
Et bien tout simplement dans l’environnement virtuel à la manière du film 300 dont ils abusent jusqu’à reproduire exactement les mêmes effets stylistiques mais en plus cheap : les ralentis, les éclaboussures de sang, les membres qui volent sont donc omniprésents.
Ne parlons pas des décors qui pour la plupart sont réalisés numériquement mais n’en restent pas moins affligeants.
Ajoutez à cela plus de nudité et de sexe que dans Californication et vous arriverez donc au Spartacus nouvelle génération annoncé comme « fun, dynamique, bourré d’action et de personnages passionnants et plus de profondeur que dans le film des années 60’s », ah ah il faudra m’expliquer le sens de profondeur…
Pour sauver la mise, la série aurait pu avoir un effet humour au second degré mais non ! Spartacus se prend au sérieux et ne laisse pas la place au rire !
Bref, une grosse déception s’inspirant /plagiant ses homologues cinématographiques , à ce prix là j’aurais préféré une troisième saison de Rome !
Bande-annonce:
A celles-là vient désormais s’ajouter le péplum Spartacus : Blood and sand.
Comme son nom l’indique, la série est basée sur l’histoire de Spartacus, esclave et gladiateur thrace, qui mena une révolte en Italie durant l’Antiquité.
Jusque là, rien à redire, à vrai dire pourquoi pas vu les succès cinématographiques qu’ont été Gladiator et 300. D’ailleurs cette série diffusée sur la petite chaîne américaine Starz (inconnue au bataillon d’ailleurs), mise sur une recette simple et efficace qui a déjà fait ses preuves : du sexe et du sang. Sur un épisode de 50 minutes, comptez 20 min de scènes de cul et 20 minutes d’action/bagarre/combat, le tout entrecoupé de dialogues écrits au lance-pierre dont l’excellent « My boot will find your ass in the afterlife“ .
Effectivement, on est très loin du Spartacus de Stanley Kubrick… En même temps, les producteurs de la série ne sont autres que Sam Raimi et Rob Tapert, les mêmes qui nous ont pondu Xéna la guerrière et Hercule.
D’ailleurs, on retrouve Lucy « Xéna » Lawless au casting, Peter Mensah (mais si le messager dans 300 qui tombe dans le vide au début durant le fameux « this is sparta »), Andy Whitfield (tout nouveau dans le métier – l’effet de l’inconnu belle gueule) et en figuration un club entier de bodybuilders et de wannabe playmates.
Mais où passe donc le budget de 2 millions de dollars par épisode puisqu’il n’y a visiblement aucun scénariste/directeur de casting/acteurs connus qui se feraient payer une fortune ?
Et bien tout simplement dans l’environnement virtuel à la manière du film 300 dont ils abusent jusqu’à reproduire exactement les mêmes effets stylistiques mais en plus cheap : les ralentis, les éclaboussures de sang, les membres qui volent sont donc omniprésents.
Ne parlons pas des décors qui pour la plupart sont réalisés numériquement mais n’en restent pas moins affligeants.
Ajoutez à cela plus de nudité et de sexe que dans Californication et vous arriverez donc au Spartacus nouvelle génération annoncé comme « fun, dynamique, bourré d’action et de personnages passionnants et plus de profondeur que dans le film des années 60’s », ah ah il faudra m’expliquer le sens de profondeur…
Pour sauver la mise, la série aurait pu avoir un effet humour au second degré mais non ! Spartacus se prend au sérieux et ne laisse pas la place au rire !
Bref, une grosse déception s’inspirant /plagiant ses homologues cinématographiques , à ce prix là j’aurais préféré une troisième saison de Rome !
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