Synopsis :
Sang-hyun est un jeune prêtre coréen, aimé et respecté. Contre l'avis de sa hiérarchie, il se porte volontaire pour tester en Afrique un vaccin expérimental contre un nouveau virus mortel. Comme les autres cobayes, il succombe à la maladie mais une transfusion sanguine d'origine inconnue le ramène à la vie. De retour en Corée, il commence à subir d'étranges mutations physiques et psychologiques : le prêtre est devenu vampire.
Selon son réalisateur, Thirst ceci est mon sang est « Un mélodrame érotique très déprimant et tragique », tout un programme quoi !
Néanmoins, le dernier film de Park Chan-Wook a réussi à décrocher le prix du jury au dernier festival de Cannes.
Loin des histoires de vampire habituelles, Thirst raconte l’histoire d’un prêtre altruiste, Sang Hyun (évocateur, non ?) qui survit miraculeusement au test d’un vaccin. Peu à peu, des changements physiques mais surtout psychologiques vont s’opérer…
Le sang devient sa drogue mais en tant qu’homme d’église, il ne peut se résoudre à tuer pour se nourrir. Bien hypocrite puisque d’un autre point de vue, il n’hésite pas à s’approvisionner directement sur un homme dans le coma et n’arrive pas à réfréner ses pulsions sexuelles.
Sa rencontre avec Tae Joo, épouse de l’idiot du village menant une existence morne régie par sa belle-mère, marque d’ailleurs le début de l’adaptation de « Thérèse Raquin » d’Emile Zola, mais si rappelez-vous l’un des bouquins qu’on lit au lycée pour les cours de français…
Sous ses airs innocents, la jeune femme n’en est pas moins manipulatrice et se révèle lors des scènes de sexe particulièrement sensuelles mêlant aussi bien le désir de chair que celui du sang.
S’ensuit alors un triangle amoureux et meurtrier qui mènera à sa fin ce couple improbable.
Loin d’être novateur dans le genre comme « Morse », Thirst contient tout de même sa dose d’originalité et une très belle adaptation de « Thérèse Raquin » (notamment la scène d’amour à 3 et l’hargneuse belle-maman).
Cependant, la mise en scène, trop inégale, bascule entre de grands moments et des phases d’ennui latent. Le tout rattrapé par la brillante interprétation, l’esthétisme et l’humour noir qui font oublier une partie des défauts de Thirst.
A noter, que la fin du film (road-movie tragi-comique) vaut tout de même le détour.
Bref, un avis mitigé pour son manque d’homogénéité.
Cependant, la mise en scène, trop inégale, bascule entre de grands moments et des phases d’ennui latent. Le tout rattrapé par la brillante interprétation, l’esthétisme et l’humour noir qui font oublier une partie des défauts de Thirst.
A noter, que la fin du film (road-movie tragi-comique) vaut tout de même le détour.
Bref, un avis mitigé pour son manque d’homogénéité.
Ma note :
Bande annonce:
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