Viva Barcelona, jour 4 : Casa Mila, Palais Guell et gourmandises !

Dernier jour… Nous nous réveillons un peu plus tard et finissons nos valises. En partant nous les laissons à la gérante de la Pension Canadiense qui nous les met de côté, nous reviendrons les chercher plus tard. Nous nous dirigeons vers la crèmerie Granja M.Viader qui selon le Routard est incontournable. D’ailleurs, en nous asseyant à l’intérieur, nous constations que beaucoup de gens comme nous ont trouvé l’adresse grâce au Routard. Un endroit charmant pour prendre un petit-déjeuner de produits faits maisons : une ensamaida (brioche en forme d’escargot très légère), lait de Majorque (lait au citron et à la cannelle), fraises à la chantilly maison et jus d’orange frais.

Comme nous sommes à côté, nous faisons un petit tour de repérage à la Boqueria où nous irons avant de partir acheter quelques charcuteries…
Nous filons ensuite vers la Casa Milà en espérant que l’attente ne sera pas trop longue. Pour la visiter, il faut compter 9,50 euros, l’audioguide étant compris dans le billet d’entrée. Une demi-heure plus tard, nous entrons à l’intérieur de cet immeuble commandé à Gaudi. La visite comprend les « combles » au 1er étage où vous trouverez une exposition sur Gaudi et ses œuvres très intéressante agrémentée de maquettes et vidéos.

Puis, nous accédons à la terrasse (l’élément clé de la visite), la vue est superbe et les sculptures sont pour le moins étranges et enchanteresses.

Une fois notre promenade terminée, nous terminons la visite par la visite d’un étage entier où tout a été reconstitué comme à l’origine : les chambres, salles de bain, cuisine, chambres de bonnes…
Il faut faire attention à tous les détails car Gaudi était méticuleux et à lui-même conçu les chaises, les poignées de porte, les rampes d’escalier… Quasiment tout est fait pour être ergonomique, du pur génie ! Je ne mets pas plus de photos pour vous laisser la surprise.

Pour info, vous aurez le choix entre un audioguide de 30min et un autre d’1h15. Celui de 30 minutes est déjà très complet et il faut compter 1h30 environ pour la visite.

Nous partons voir encore une œuvre de Gaudi commandée par Güell : le palais Güell. C’est l’une des premières commandes de Gaudi, le style est donc assez différent pour la façade mais pas pour les pignons du toit. Nous n’avons malheureusement pas le temps de le visiter…

Nous repassons à la Boqueria pour acheter du chorizo et du fromage, grignoter de la noix de coco et siroter un smoothie.

Pour finir notre séjour en beauté, nous décidons de trouver un bar à tapas… Après 20 minutes de recherche, nous trouvons une minuscule table au fond du bar El Xampanyet. Ici pas de prix affiché et pas de carte, il faut aller au comptoir et choisir en vitrine ce que l’on veut manger. Les tapas sont délicieux et il ne faut pas hésiter à demander au fur et à mesure le prix de votre commande pour être sûr de ne pas partir avec une addition trop salée.
Dans nos assiettes : fromage, cubes de saumon mariné (miam !), poivrons fourrés, assortiment de charcuterie, le traditionnel pain à la tomate et deux bières Estrella Damm.

Il est désormais temps de quitter Barcelone et de rejoindre l’aéroport. Avec le beau temps, nous serions bien restés quelques jours supplémentaires. C’était un week-end génial où nous n’avons pas vu le temps passé (comme d’hab !)… mais ce n’est pas triste puisque nous nous envolons bientôt pour Stockholm où une autre culture nous attend !

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Viva Barcelone, jour 3 : Montjuic, Parc Guell et Tapas !

Avant-dernier matin, la lumière du jour qui traverse les volets nous réveille. Youhou, il fait beau, ciel bleu et grand soleil, nous allons enfin pouvoir profiter de la chaleur espagnole ! Nous voulons prendre notre petit-déjeuner au marché de la Boqueria mais il est fermé en ce lundi de Pâques.
Pas loin, nous tombons sur l’enseigne américaine Dunkin Donuts (qui s’appelle ici Dunkin Coffee).
Nous emportons trois donuts et nous nous dirigeons vers Montjuic (métro jusqu’à la station Parallel puis prendre le funiculaire qui nous dépose ne bas de Montjuic).
Dès la sortie du funiculaire, la vue sur Barcelone est déjà magnifique. Nous trouvons des bancs et des tables en plein air pour dévorer nos donuts (1 glaçage au citron, 1 fourré et glacé à la framboise et 1 fourré pomme/cannelle).

Nous suivons ensuite les panneaux qui indiquent tous les lieux à voir à Montjuic. Au fur et à mesure que nous marchons, nous trouvons pleins de petits parcs/jardins publics calmes et splendides. Nous passons devant la Fundacio Joan Miro où la file d’attente atteint quasiment la rue.

Nous passons par des petits chemins au sein des parcs puis arrivons devant le Musée National d4art Catalan. Au bas des escaliers et escalators menant au musée, on peut apercevoir les fontaines de Montjuic (où un spectacle son et lumière est organisée le soir durant les beaux jours).

Il commence à faire vraiment chaud et nous continuons à monter en direction du stade olympique.
Sur l’esplanade devant le stade, se trouve la Tour Calatrava (Torre Calatrava, la tour des télécommunications). Il fait bon se poser devant à l’ombre des fontaines du stade olympique avec une vue sur la tour Calatrava et le Palau Sant Jordi. D’ailleurs nous avons trouvé un petit rat dont l’auteur me semble t-il est Banksy, non ?

Nous pénétrons dans l’enceinte du stade. Rien à voir avec le Camp Nou bien au contraire ! Les sièges sont gris, certaines structures sont en train de rouiller, le stade n’est vraiment pas terrible, ce ne sera donc pas une grande perte si vous ne le visitez pas.

Nous entamons notre montée vers le château de Montjuic. Facile, il suffit de suivre le chemin qu’emprunte les téléphériques au-dessus de nos têtes.

Il fait horriblement chaud et nous avons l’impression que nous n’arriverons jamais là-haut…
Et pourtant, nous arrivons (enfin !) devant le Castell de Montjuic qui offre une vue imprenable sur la ville (heureusement, nous n’avons pas souffert pour rien).

Après avoir bien profité de la vue, nous nous résignons à faire le chemin inverse. Coup de chance, un bus s’apprête à partir, celui-ci nous dépose à quelques pas du funiculaire. C’est reparti pour funiculaire + métro. Comme il fait beau, nous voulons profiter un maximum des parcs, nous partons donc pour le Parc Güell. Nous devons être carrément maso car le soleil tape toujours autant et la marche pour se rendre au parc est un chouilla longue… Sans compter la pente raide que nous avons dû monter … Heureusement, quelques escalators sont là pour nous aider ! Au passage, nous passons devant un bon tas de tags/graffitis aussi jolis les uns que les autres.

Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée de venir ici. Le parc Güell est moins grand que ce que nous pensions mais est néanmoins incroyable, pas étonnant il s’agit encore d’une œuvre de Gaudi. Tout est étudié dans le moindre détail et on a vite l’impression de se retrouver devant les maisons d’Hansel et Gretel. Si vous le souhaitez, au milieu du parc se trouve une bâtisse rose, la Casa Museu Gaudi que vous pouvez visiter pour en apprendre plus sur cet architecte.

Sachez que vous ne serez pas au calme au Parc Güell, il est agréable de s’y balader mais de nombreux vendeurs à la sauvette envahissent les lieux dès les premiers rayons du soleil et ne cessent de vous interpeller. Une fois notre ballade terminée, nous repartons de l’autre côté du parc en direction du métro qui est à environ 1,5 km. Le long de la descente, vous pourrez trouver de nombreux magasins à touristes. Finalement, nous n’irons pas jusqu’au métro et préférons prendre le bus. Nous nous arrêtons pas loin de la station Diagonal pour voir la Casa Milà de Gaudi (communément appelée la Pedrera). Ici encore, la file d’attente est longue, très longue, trop longue pour nous ! Nous essaierons de revenir demain matin pour être plus tranquille.

Nous rentrons tranquillement à la chambre et nous arrêtons dans une boulangerie étant donné que nous n’avions rien avalé depuis nos donuts matinaux. Nous optons pour un énorme palmier au chocolat et un grand gobelet d’horchata de chufa (une boisson à base de jus de souchet qui a la consistance du lait, pas beaucoup de goût mais très rafraîchissant).

Après notre goûter très tardif, nous profitons de notre petit balcon puis d’un bon bain. Les boutiques du Barri Gotic sont enfin ouvertes (les horaires tournant généralement autour de 11h-14h puis 16h-22h). Nous faisons un peu de lèche-vitrine dans les petites rues menant au port. Nous trouvons un bar bien sympathique, le Milk, qui propose un happy hour (3 euros le cocktail). Pour nous ce sera un Boozy Rouge Berri (vodka, crème de cassis, purée de framboises, citron et sucre de canne) et un Bling Bling (liqueur de melon, crème de banane, rhum et jus d’ananas).

La nuit a déjà commencé à tomber, nous partons donc en direction du port, passons à côté d’une petite fête foraine, rejoignons l’aquarium puis le centre commercial du MareMagnum. Nous y faisons un tour très rapide, découvrons un joli graff et repartons en direction du Barri Gotic.

Nous flânons dans les rues puis commençons à chercher un bar à tapas typique et pas trop cher. C’est comme ça que nous avons découvert le bar El Tropezon (à la Carrer Gignas ). L’endroit est bruyant et plein (c’est un bon signe !). Nous attendons qu’une table se libère et entrons nous y installer. Le patron arrive immédiatement avec un stylo et une feuille blanche qu’il pose devant nous. Puis reviens avec des menus en espagnol, anglais et français. Tous les tapas sont numérotés, il suffit donc de noter le numéro que vous souhaitez et d’indiquer les quantités à côté. Pratique, cela évite d’essayer de parler espagnol avec un patron qui n’essaiera pas de vous comprendre.
D’ailleurs faites attention en commandant de la Sangria Maison, ce n’est pas un verre qu’il vous ramène mais une pinte !
Pour moins de 25 euros, nous avons eu du chorizo flambé, du fromage, du pain à la tomate, des petits poissons frits (délicieux !) et des poivrons un peu pimenté et cuit à la poêle dans de l’huile (enfin je crois, à tomber par terre). Nous discutons avec notre voisine de table, anglaise, qui nous apprend que depuis qu’elle est arrivée, elle vient là tous les soirs pour l’ambiance et les tapas et elle n’a pas tort ! Il se fait déjà tard et la fatigue + la sangria n’arrange pas les choses, il est temps de faire dodo !

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Viva Barcelone, jour 2 : itineraire touristique, Arc de Triomf, Sagrada Familia et Cite Olympique

Le réveil est dur notamment à cause du bruit qui a régné dans les rues jusqu’à 2h/3h du matin sans compter le camion poubelle. En plus, le temps n’est pas au beau fixe et le gris prédomine. Pas grave, nous sommes à Barcelone et nous avons la pêche !
Les rues sont quasiment désertes, nous sommes loin de l’agitation de la nuit dernière. Au détour d’une rue, près du Palau de la Generalitat, nous entendons de la musique et décidons d’aller y jeter un œil. Un petit attroupement entoure un chanteur accompagné d’un joueur de hang (instrument de percussion). Non loin de là, nous voyons une petite place et un bâtiment où rentre un bon nombre de personnes. Nous suivons leurs pas et nous retrouvons dans le cloître de la cathédrale Sainte-Eulalie. L’endroit est somptueux notamment grâce à son petit jardin intérieur où les palmiers côtoient les orangers tandis que des oies se baignent dans l’eau coulant de la fontaine.

Nos estomacs crient famine, il est temps d’aller manger un petit truc. Nous nous arrêtons devant une devanture bleue à la porte grande ouverte au nom de « Churreria Granja ». A l’intérieur, une délicieuse odeur parvient jusqu’à nos narines, l’endroit est minuscule mais nous réussissons à nous faire une petite place. La spécialité : un chocolat chaud très épais servi avec des churros et des porras. Le but étant de tremper les churros dans le chocolat puis de le boire. Un vrai délice bien calorique !

Rassasiés, nous nous dirigeons vers le parc de la Ciutadella. Au programme : le Castell dels Tres Dragons de Domènech i Montaner qui accueille certaines expositions du Musée des Sciences et l’Arc de Triomf entièrement fait de briques.

Nous traversons le parc de la Ciutadella, croisons un (faux) mammouth, et profitons du calme près de la fontaine.

Nous arrivons devant le zoo de Barcelone et prenons une rue à droite pour rejoindre le quartier du Port Olympique. De loin, on peut déjà distinguer l’Hôtel Art, symbole de la réhabilitation du quartier pour les Jeux Olympiques de 1992.

La pluie commence à tomber au moment où nous arrivons sur la plage snifff…

Ce n’est pas grave, nous trouvons refuge…au casino ! Pour la première fois, nous mettons les pieds dans un casino, on change quelques euros contre des jetons et c’est parti pour une partie de bandit-manchot ! Sachant que la mise de notre machine à sous est de 1 centimes, nous sommes restés un bon moment mais n’avons rien gagné !
En sortant, la pluie s’est arrêtée et nous marchons tranquillement le long de la plage pour rejoindre le quartier populaire de la Barceloneta avec ses rues quadrillées, son linge séchant sur les fils et ses petites brasseries… Il est d’ailleurs l’heure de manger ! Au menu beignets de calamars, frites et petite salade (10 euros avec une boisson).

Nous voulons aller à Montjuic mais la météo nous démotive. A la place, nous irons donc voir la fameuse Sagrada Familia dans le quartier de l’Eixample. En sortant du métro, la pluie a repris de plus belle et le peu de temps que nous passerons devant la Sagrada suffira à nous tremper malgré les parapluies ! La pièce maîtresse de l’œuvre d’Antoni Gaudi est toujours en travaux et le restera encore pendant un bon moment ! Malgré les grues, ce temple expiatoire est tout simplement grandiose et magnifique. Il y a un nombre incalculable de détails et on pourrait rester à la regarder pendant des heures…

Nous reprenons le métro pour voir Hôpital Santa Creu i Sant Pau, autre œuvre de Domènech i Montaner. L’hôpital est toujours en activité et est inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité.

Nous nous rendons compte qu’au final la Sagrada n’est pas si loin et nous la rejoignons à pied.
Nous passons devant pas mal de petits bars qui ont l’air d’être bien animés le soir.
Pour continuer notre itinéraire touristique, nous prenons le métro direction Passeig De Gracia.
Nous voulons voir la pomme de la discorde (la Manzana de Discorida) composée de trois maisons, chacune bâti par un architecte différent (Gaudí, Cadafalch et Montaner). La Casa Amatller (celle de Cadafalch) doit être en rénovation derrière une énorme pub Guess. La plus jolie est sans aucun doute celle de Gaudi, la Casa Batllo.

Nous ne la visiterons pas pour deux raisons :
1. La file d’attente est interminable et il pleut toujours.
2. Le prix est relativement cher : 16,50 euros.
Nous l’admirerons donc de l’extérieur !
A quelques pas de là, vous pouvez aussi voir la Fundacio Tapies qui abrite toutes les œuvres de l’artiste du même nom. Le « chapeau » de l’immeuble n’est autre qu’une des sculptures en métal bouclé de Tapies.

Il est temps de rentrer sécher nos vêtements et en changer. Un bon bain chaud réparateur, une petite sieste de 20 minutes et nous repartons frais comme des gardons pour notre soirée !
Ce soir, nous comptons en profiter ! Nous avons repéré la rue piétonne Passeig El Born où fourmillent des bars et restos. Nous commençons par un bar cubain, El Copetin, le lieu est petit mais l’ambiance est sympa. Nous commandons un mojito (7 euros) et une bière locale (4 euros) qui nous sont servis avec un bol de pop-corn salé. Vers 22h30, nous quittons le bar pour trouver un resto/bar à tapas. Nous atterrissons à 99,9% Origen, une petite chaîne de resto catalan. Nous avons une chance de cocu car il y a un monde pas possible et deux places se libèrent au moment où nous arrivons. Le resto est sympa, le personnel accueillant et les prix sont plus que raisonnables ! Pour un total de 28 euros, nous avons mangé : du Pa amb tomàquet (pain frotté à l’ail et à la tomate), un petit assortiment de charcuterie et de fromage, des olives, un verre de vin, une bouteille d’eau, un plat de cannellonis et un plat de petits poulpes accompagné de pommes de terre.

Il est plus de minuit passé quand nous sortons. L’heure idéale pour profiter de l’happy hour du bar Princesa 23 ! A partir de 23h30, certains cocktails sont à 3,50 euros. Mojitos, nous voilà !

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