[Ciné] Sumô : a matter of size - la comédie israélienne taille XXXL !

Pour un premier film, Erez Tadmor et Sharon Maymon ont fait fort puisque Sumô est annoncé comme la comédie poids lourd (au propre comme au figuré) israélienne de l’année !
D’ailleurs, Sumô a d’ores et déjà remporté le Prix Coup de Cœur de la profession au 13ème Festival de Comédie de l’Alpe d’Huez ainsi que le Prix Découverte au Festival du Film de Sarlat.

Cette comédie légère se situant à Ramlé en Israël raconte l’histoire d’Herzl, chef cuisinier aux kilos superflus qui décide de ne plus se laisser dicter sa conduite par la coach du Weight Watchers local. A la recherche d’un emploi, il est embauché comme plongeur dans un restaurant japonais géré par un ancien entraîneur de sumo.
En compagnie de ces quatre camarades, eux aussi en surchage pondérale, il tente de former une équipe de sumotoris… et de s’accepter tel qu’il est.

Synopsis : Quatre amis obèses, originaires de la ville de Ramlé, en Israël, ne supportent plus le régime alimentaire qu'on leur impose. L'un d'eux, Herzl, alors qu'il fait la plonge dans un restaurant japonais, découvre la culture Sumo par l'intermédiaire du gérant Kitano, ancien entraîneur exhilé en Israël après ses déboires avec les Yakusas. Herzl, qui tombe littéralement amoureux de ce sport, propose à Kitano de l'entraîner lui et sa bande de copains...

Plus qu’un simple divertissement, ce film pourtant naïf délivre un joli message d’humanité sur la tolérance et l’estime de soi.
Dans une société où la maigreur est de mise, ces quatre gaillards taille XXXL vont essayer de s’affranchir de leur image en s’assumant et pour certains en trouvant l’amour… car on peut être heureux en étant gros et fier de l’être !
Finis les régimes, bonjour l’apprentissage de la lutte japonaise ! Et ce n’est pas si facile que ça surtout avec un entraîneur aussi rigoureux que Kitano.
Pour autant, ce film est bel et bien une comédie empreinte d’humour et réussit son pari de nous faire sourire et comment résister lorsque ces bons gros bonhommes traversent leur ville uniquement vêtus de leur mawashi (la ceinture/culottes des sumotoris).
Certes, le scénario n’évite pas les clichés (l’adultère, les relations de couple et de famille et l’homosexualité refoulée) mais dans son ensemble il reste homogène et très rythmé.

Sumô touche là où il faut et fait preuve d’une très bonne justesse : du rire, de l’émotion, de l’amour !
Le parfait cocktail pour être de bonne humeur en sortant de la salle !
Considéré comme le Full Monty israélien,Sumo n’a pas à rougir de la comparaison !


Ma note :

Bande-annonce :