Grèce #11 : Athènes - Syntagma, Olympiéion et Psiri

Il est temps pour nous de quitter les Cyclades et de revenir sur la terre ferme destination la capitale grecque : Athènes.
Au bout de 4h de traversée (depuis Paros), nous apercevons Athènes au loin… une ville tentaculaire – seules les montagnes qui l’entourent ont réussi à stopper son expansion.
Le débarquement se fait dans la cohue, l’achat du billet de transport est fastidieux et le métro vieillot … sans compter que la ville ne compte que trois lignes de métro.

Sans aucune raison, le métro annonce son terminus au milieu du trajet, sympa ! Nous nous retrouvons donc à trimbaler nos bagages dans les escaliers des stations en organisant nos correspondances. Ouf, nous arrivons enfin à bon port – maintenant il faut trouver l’hôtel !

Nous ne mettons que quelques minutes à le trouver mais l’ensemble grisâtre des immeubles, la chaleur accablante malgré le ciel couvert et la pollution que nous respirons, nous rend nostalgique des îles Naxos et Paros, on en vient même à se demander pourquoi nous venons terminer notre séjour ici…

Je vous rassure la première impression n’est pas toujours la bonne !
Après une pause à l’hôtel, nous allons directement au cœur d’Athenes : la place Syntagma.
Première chose étonnante : dans la station de métro, des expositions archéologiques sont organisées.

Nous sortons pour admirer cette place un peu quelconque, mais bien située, dominée par le Parlement. Nous avons de la chance, la relève de la garde commence à peine et nous pouvons regarder ces evzones aux costumes traditionnels manœuvrer en silence... un manège qu'ils font toutes les heures.

Nous partons ensuite vers l'Olympiéion, le temple de Zeus olympien.
Enfin, temple est un bien grand mot puisqu'il ne reste que 15 colonnes corinthiennes.
Pour info, l'entrée est comprise dans le prix du billet pour l'Acropole.
D'ailleurs, c'est aussi la première fois que nous distinguons l'Acropole perchée sur sa colline.

Haute de 17 mètres, les quinze colonnes restantes sont imposantes et ont a bien du mal à s'imaginer le temple dans son intégralité avec ses 104 colonnes.
L'ensemble devait paraître immense et majestueux, malheureusement un tremblement de terre a eu raison de lui.
Dans cette enceinte, il est également possible d'accéder aux ruines de différents lieux de vie comme les bains romains.

Pas loin de là, se trouve le stade panathénaïque, construit pour les 1ers jeux olympiques modernes de 1896. Tout de marbre blanc, il s'agit à l'origine d'un stade antique qui accueillait les compétitions sportives Panathéniennes lors des célébrations en l'honneur de la déesse de la ville, Athéna.

Nous remontons alors vers le Jardin National d'Athènes pour une promenade au calme - 15 hectares loin de l'agitation et des klaxons. Nous passons également devant le très beau Zappéion, un monument très récent qui sert principalement de lieu pour les cérémonies officielles dont l'entrée de la Grèce dans l'Union Européenne en 1981.

Nous errons ensuite dans les rues de Plaka puis de Monastiraki au coucher du soleil. Nous convergeons rapidement vers la rue Ermou, la principale artère commerçante d'Athènes qui regroupe toutes les marques à la mode. On en profite : c'est l'une des seules rues piétonnes de la ville ! Cela paraît anodin mais en Grèce, la priorité est aux véhicules - pour traverser le petit bonhomme vert disparaît aussi vite qu'il est apparu!

Pour terminer la soirée, nous traînons dans le quartier populaire de Psiri. A la nuit tombée, dès les magasins fermés, les bars investissent les trottoirs et la rue à l'affût du moindre centimètre carré disponible pour ajouter une chaise ou une table ! Dans les rues alentour, c'est le calme plat et pourtant à Psiri c'est le bourdonnement des discussions et des verres d'ouzo trinqués qui résonne dans nos oreilles.

Nous réussissons à trouver une place assise sur la terrasse d'un des bars, d'autres restent au milieu de la rue attendant qu'une place se libère pour boire un café frappé ou fumer un narguilé.

Nous n'avons quasiment rien mangé de la journée mais nous n'avons pas très faim, une assiette de mezzés à deux sera largement suffisante.
A quelques pas de là, nous tombons sur un mezepoli située sur la jolie platia Iroon : Oréa Pendeli. Juste ce qu'il nous fallait, un joli cadre, un accueil chaleureux et des mets très bons (salade de poulpe, poivrons farcis, tzatziki, tarama, tapenade, boulettes de viande...).
Repu, nous rentrons tranquillement à l'heure où les athéniens commencent à peine à sortir...