lundi 2 mars 2009

[Ciné] Gran Turino et Boy A

Affiche Gran Turino Clint Eastwood

Clint Eastwood est synonyme de qualité. Quand vous allez voir un film qu’il a réalisé ou dans lequel il a joué, vous pouvez être sûrs à 100% que vous allez l’adorez. Et Gran Turino confirme cette règle.
Clint Eastwood campe à merveille le personnage qu’il s’est taillé sur mesure à savoir Walt Kowalski, veuf, vétéran de la guerre de Corée, xénophobe, retraité de chez Ford où il effectuait du travail à la chaîne, qui passe ses journées à descendre des bières et à bricoler en compagnie de sa chienne Daisy. Vivant seul, Walt Kowalski est un homme aigri qui demeure le seul blanc du quartier, désormais habité d’immigrants asiatiques et latinos qu’il méprise ouvertement.
Autant dire qu’il est l’exemple parfait du vieux con.
Et pourtant, suite à une série d’évènements, il devient le héros du quartier malgré lui en sauvant son jeune voisin Tao qui avait essayé la veille de voler sa voiture fétiche : la Gran Turino…
Ce qui est fantastique avec Eastwood, c’est que d’un sujet basé sur des clichés, il parvient à en faire un film plein d’humanisme traitant de sujets variés : le racisme, l’immigration et leur intégration dans la société américaine, les relations père/fils, la solitude, la religion…
Au fil du film, on s’attache à ce héros antipathique et à ses grognements répétitifs tout comme à ses deux jeunes voisins Hmong. Les dialogues politiquement incorrects sont tout simplement géniaux (notamment la leçon dans le salon de coiffure). On passe du rire aux larmes (oui oui j’ai versé une petite larmichette)… poignant, profond, émouvant, un chef d’œuvre en somme !

Ma note : quatre étoiles


Affiche Boy A

Une demi-heure après la séance de Gran Turino, nous sommes allés voir Boy A. En entrant nous savions qu’il serait plus difficile de l’apprécier à sa juste valeur et qu’il serait forcément moins bien que Gran Turino. Et franchement, ce fut une journée cinématographique exceptionnelle car j’ai eu un énorme coup de cœur pour Boy A.
Boy A, film indépendant anglais, raconte l’histoire d’Eric, 24 ans, qui sort tout juste de prison après y avoir passé son adolescence pour un crime commis lorsqu’il était enfant. Aidé d’un assistant social, il va changer d’identité (pour devenir Jack Burridge), trouver un travail, un endroit pour se loger et se créer une vie sociale et amoureuse. Cependant, son passé le hante et il souffre de ne pas pouvoir révéler la vérité à ses nouveaux amis et à celle dont il est tombé amoureux. Jusqu’au jour où il fait la une des journaux pour avoir secouru une enfant…
Un film british sans prétention qui traite d’un sujet social difficile : la réinsertion et la réhabilitation des prisonniers, tout le monde a-t-il droit à une seconde chance ?
Andrew Garfield est émouvant, sa prestation m’a touché par sa sensibilité, sa pudeur, ses démons intérieurs qui ne cessent de le harceler… Le film bénéficie d’un fantastique travail de photographie et de luminosité. Un bijou brut bouleversant servi par des acteurs crédibles et touchants. A ne surtout pas manquer !

Ma note : quatre étoiles

Tagged:

0 petit(s) mot(s) - Laisser un commentaire:

Le blog d'Aena - Voyages et blabla © 2014 | Blogger Template by DesignCart.org redesigned by Aena