Il y a quelques temps j’ai reçu une invitation UGC pour assister à l’avant-première parisienne de Kaboom, le dernier film du réalisateur americano-japonais Gregg Araki.
Après avoir regardé les teasers déjanté, je me suis empressée d’accepter cette invitation.
J’avoue que le nom d’Araki ne m’évoquait rien et j’avouehonteusement que je ne le connaissais pas avant cette soirée… Alors oui, après avoir lu sa bio, les noms de ses films (Smiley face,Nowhere, Mysterious skin, The doom generation) me disaient vaguement quelque chose mais je n’en avais pas vu un seul… je suis inculte mais je me soigne…
Bref, revenons-en au film !
Synopsis officiel : Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.
Juste avant la projection, Gregg Araki et son acteur principal Thomas Dekker sont venus présenter rapidement le film. Déjà projeté hors compétition lors du Festival de Cannes, Kaboom a raflé la Queer Palm (récompense remise à un réalisateur contribuant aux questions lesbiennes, gays, bi ou trans) – cette avant-première parisienne était donc aussi l’occasion de recevoir leur prix en main propre.
S’ensuit alors 1h30 de délire cinématographique, un film hybride dont la recette ressemble à celle d’un spacecake : un peu de sitcom et de teenage movie, un scénario écrit sous psychotropes, des répliques qui font mouche, une autodérision assumée, une mise en scène digne des pires clips kitschs des années 90, le tout saupoudré d’une bonne dose de sexualité.
Eh oui, Araki n’a pas reçu la Queer Palm pour rien, le sexe est omniprésent dans ce film (hétéro, homo, triolisme et fantasmes en tout genre). Attention cependant, Kaboom n’a rien à voir avec un énième American Pie – ici toutes les scènes de sexe sont exemptes de vulgarité et de machisme !
On ne s’ennuie pas une seule seconde et on plonge à corps perdu dans ce trip psychédélique pouvant faire penser à un mix de Eh mec, elle est où ma caisse? et de Donnie Darko version pop fluorescente.
Sans compter sur un casting quasiment sans faute (Roxane Mesquida en jalouse maléfique mouais) mené avec brio par le très mignon Thomas Dekker mais surtout l’excellente Juno Temple qui crevait déjà l’écran dans Mr Nobody.
Seul le scénario pêche sur la fin avec une histoire abracadabrante qui, je le regrette, monopolise le dernier quart d’heure du film sans rien apporter à part un dénouement imprévisible. Pas de spoiler pour ne pas vous gâcher le plaisir!
Un film jouissif, à prendre assurément au second degré pour mieux l’apprécier.
Ma note :
Sortie : 6 octobre 2010
Teaser :
Après avoir regardé les teasers déjanté, je me suis empressée d’accepter cette invitation.
J’avoue que le nom d’Araki ne m’évoquait rien et j’avoue
Bref, revenons-en au film !
Synopsis officiel : Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.
Juste avant la projection, Gregg Araki et son acteur principal Thomas Dekker sont venus présenter rapidement le film. Déjà projeté hors compétition lors du Festival de Cannes, Kaboom a raflé la Queer Palm (récompense remise à un réalisateur contribuant aux questions lesbiennes, gays, bi ou trans) – cette avant-première parisienne était donc aussi l’occasion de recevoir leur prix en main propre.
S’ensuit alors 1h30 de délire cinématographique, un film hybride dont la recette ressemble à celle d’un spacecake : un peu de sitcom et de teenage movie, un scénario écrit sous psychotropes, des répliques qui font mouche, une autodérision assumée, une mise en scène digne des pires clips kitschs des années 90, le tout saupoudré d’une bonne dose de sexualité.
Eh oui, Araki n’a pas reçu la Queer Palm pour rien, le sexe est omniprésent dans ce film (hétéro, homo, triolisme et fantasmes en tout genre). Attention cependant, Kaboom n’a rien à voir avec un énième American Pie – ici toutes les scènes de sexe sont exemptes de vulgarité et de machisme !
On ne s’ennuie pas une seule seconde et on plonge à corps perdu dans ce trip psychédélique pouvant faire penser à un mix de Eh mec, elle est où ma caisse? et de Donnie Darko version pop fluorescente.
Sans compter sur un casting quasiment sans faute (Roxane Mesquida en jalouse maléfique mouais) mené avec brio par le très mignon Thomas Dekker mais surtout l’excellente Juno Temple qui crevait déjà l’écran dans Mr Nobody.
Seul le scénario pêche sur la fin avec une histoire abracadabrante qui, je le regrette, monopolise le dernier quart d’heure du film sans rien apporter à part un dénouement imprévisible. Pas de spoiler pour ne pas vous gâcher le plaisir!
Un film jouissif, à prendre assurément au second degré pour mieux l’apprécier.
Ma note :

Sortie : 6 octobre 2010
Teaser :
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Il FAUT que je vois ce film. Au début c'est une histoire de métro parisien et d'affiche qui attire l'œil, puis de visionnage de bande annonce et plus qu'une hâte : sa sortie. Sauf que voilà, dans ma banlieue pas de Kaboom à la prog d'UGC. Mais ton article me donne encore davantage envie de voir ce film DONC je vais me bouger , oui oui !
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