Grèce #8 : Paros – Marbre de Marathi, Kostos, Lefkès, Pisso Livadi…

Notre carrosse, une Smart automatique à toit ouvrant, fraîchement livrée à notre hôtel, nous pouvons désormais partir à la découverte de l’île de Paros un peu plus en profondeur.
Sur la route de Lefkès, nous apercevons un panneau sur le bord de la chaussée indiquant une carrière de marbre. Heureux hasard, nous sommes en fait à la mine de marbre de Marathi : son marbre a été utilisé entre autres pour les sculptures de la Venus de Milo, de la Victoire de Samothrace…
Eh oui, le marbre de Paros est le plus pur et le plus translucide au monde, il était donc très utilisé malgré sa fragilité.

Nous découvrons un chemin d’accès pour se rendre dans une galerie souterraine. Nous descendons jusqu’en bas en faisant bien attention de ne pas glisser sur les pierres humides… Il fait sombre mais nous arrivons à distinguer un petit passage que nous n’emprunterons pas : en tong et sans lampe de poche, nous préférons rebrousser chemin – dommage !

Prochain arrêt : le petit village de Kostos.
Un minuscule village perdu à quelques kilomètres de Lefkès qui restera l’un de nos meilleurs souvenirs à Paros par son authenticité.

100% typique avec son kafeneion (café grec), véritable lieu de vie sociale où les hommes viennent débattre de tout et n’importe quoi ! Les femmes quant à elles, vont prendre le café chez leur voisine ou dans une autre salle du kafeneion pour ne pas déranger les hommes. Tout y est calme, reposant et beau… non ?

Etape suivante : Lefkès. Ancienne capitale de Paros, ce village perché dans la montagne bénéficie d’une renommée sur toute l’île pour sa beauté, sa douceur de vivre…
Effectivement, tout est fait pour être tranquille puisque la circulation de voitures/motos/scooters est interdite dans le centre. Sauf que les vagues de bus de touristes ne cessent de se déferler en groupes bruyants dans les ruelles…

Ce n’est donc peut-être pas un havre de paix mais les maisons traditionnelles cycladiques ont tout de même beaucoup de charme avec leurs bougainvilliers en fleur...

Nous faisons quelques brefs arrêts dans les villes de Postromos et Marpissa avant d'arriver à Pisso Livadi, village portuaire sur la côte est de Paros.

Le moment est idéal pour une pause déjeuner : de nombreuses petites tavernes familiales, devant lesquelles sèchent des poulpes, longent le port. Recommandé par le guide du Routard, nous optons pour l'ouzeri Halaris.
On ne pouvait pas faire meilleur choix = un accueil chaleureux + des plats délicieux (fromage frais arrosé d'huile d'olive et d'herbes, steak d'espadon grillé avec du riz et un fromage blanc aux fruits confits gentiment offert par la maîtresse de maison).

Bien sûr, les gâteaux grecs ne sont jamais bien loin et nous trouvons facilement une pâtisserie pour en acheter quelques-uns...

Dans l'après-midi, nous traverserons une succession de villes : Logaras, Drios, Pounda, Golden Beach...

Le vent souffle tellement fort que nous renonçons à nous baigner tant le sable fouette nos jambes !
Cela ne nous empêche pas de profiter du paysage désertique de Pounda et Golden Beach, de longues étendues de sable où traînent encore quelques parasols et où les employés des beach clubs attendent désespérément des clients...

En bonus, notre adorable Smart et deux restaurants qui n'ont pas peur d'empiéter sur la mer pour accueillir plus de clients ! Non mais sérieusement, il y a des gens qui acceptent de manger là alors qu'à quelques centimètres de là, leurs chaises seraient déjà à l'eau ?

A Pounda, la tempête de vent fait rage et l'eau s'agite de plus en plus fort...
Le ferry pour Antiparos ne passera donc pas. Nous notons tout de même les horaires au cas où...

Nous rentrons à l’hôtel en début de soirée pour nous reposer avant de reprendre la voiture pour aller manger dans un petit village de pêcheurs près de Naoussa, Ampelas. Manque de pot, avec le manque d’éclairage et d’indication sur la route, nous nous perdons… 30 minutes plus tard, nous retrouvons le chemin de Lefkès et décidons de retourner à Kostos, le petit village qui nous avait tant plu dans la matinée. Problème : le seul restaurant du village est fermé et les hommes me regardent tous d’un mauvais œil dès que j’entre dans le kafeneion…eh oui endroit réservé aux hommes !

Finalement, nous rentrons à Parikia manger une assiette gyros, notre première approche du fameux sandwich grec. Une seule chose à dire : c’est largement meilleur que ceux servis en France !