Grèce #7 : Paros - Naoussa, le St Tropez grec

Le temps me manque mais voici (enfin) la suite du report de nos vacances grecques.

Après 15 minutes de bus (à partir de Parikia), nous arrivons à Naoussa, village situé au nord de l’île de Paros. Ancien port principal de Paros, Naoussa s’était transformé en village de pêcheurs…

Désormais, ce village se métamorphose chaque été en station balnéaire. Ses ruelles animées, ses nombreux magasins et restaurants, la proximité avec quelques plages en font une destination très courue et de ce fait très touristique.

Y aller hors saison et de surcroît en journée, est le moment le plus agréable pour découvrir le charme de cette ville ! D’ailleurs, nous ne croiserons quasiment personne pendant notre ballade, même pas un chat, c’est pour dire !

La ville est plutôt petite et peut facilement être visitée en une demi-journée. Mis à part le quartier du port, on peut y voir un joli moulin à vent (qui n’est plus en activité) ainsi que l’imposante église Koimissi tis Theotokou qui rompt avec les traditions : pas de bleu mais toujours les cordes reliées aux cloches attachées dans un coin… Nous faisons une courte promenade dans le cimetière situé derrière et découvrons une astuce grecque ingénieuse pour l’entretien des tombes : les pierres tombales possèdent un petit compartiment caché où la famille range éponges et autres produits de nettoyage…

Nous redescendons vers le port où l’entrain des restaurateurs continue de nous étonner (et de nous épouvanter) : pas un centimètre du port n’est pas envahi par des tables et des chaises ! Il est même difficile de circuler à certains endroits… Le comble est bien sûr qu’hors saison, il n’y a que quelques touristes pas de quoi remplir leurs immenses terrasses…

Nous nous rendons compte de la popularité en découvrant le prix des hôtels en pleine saisons : tout simplement exorbitants ! Et ce ne sont pas les tarifs des bars et restaurants qui nous contrediront...

Pour l’une des premières fois de notre voyage, nous croisons des poulpes en train de sécher avant d’être cuisinés (en salade, avec de la vinaigrette, frit, grillés à la poële).

Il est temps de reprendre le bus – attention aux horaires, parfois il ne passe que toutes les heures, par chance nous n’attendrons que 30 minutes le suivant.
A Parikia, nous retournons à l’hôtel pour tester la piscine avant de ressortir plus tard dans la soirée.

En marchant vers le centre ville, nous trouvons les rues bien sombres… normal il y a une panne d’électricité ! Le manque d’éclairage public nous pose quelques problèmes d’orientation même si les gens commencent à disposer des bougies au pas de leurs portes ou de leurs échoppes.
Nous plaignons les personnes assisses dans les restaurants : soit elles mangent tristement dans le noir, soit elles attendent impatiemment que l’électricité revienne afin d’être enfin servis !

Au bout de 45 minutes, le courant reviendra enfin !
Nous nous posons dans un petit bar sympa avant de trouver un endroit pour manger : mauvaise pioche, le resto que nous choisissons propose sur sa carte une vingtaine de plats mais lors de la commande, tout ce que nous demandons se révèle indisponible. Au final, le chef ne servait que quatre plats…
Nous partons donc à côté, au menu : une pizza vraiment pas terrible mais d’excellentes spaghettis aux fruits de mer !

Nous attendons avec impatience le lendemain matin où le loueur de voitures nous apportera directement à l’hôtel (et sans frais supplémentaire) notre carrosse pour les jours à venir…