Thaïlande #15 : De Chiang Mai à Ko Yao Noi

Dernier jour au nord de la Thaïlande, le départ pour le sud et ses îles paradisiaques a sonné !
Pas de photos de paysage, de visites ou de quoique ce soit donc mis à part nos transports et quelques repas, à commencer par le petit déjeuner plutôt occidental avec un délicieux milkshake Oréo et des french toast.



Nous traînons autour de l’enceinte et de ses petits bassins où bon nombre de vendeurs se baladent…
Il est malheureusement déjà l’heure de partir pour l’aéroport.



Le taxi nous y conduit en à peine 20 minutes et nous dépose le sas des départs.
Nous sommes surpris par la file d’attente pour rentrer dans l’aéroport – en fait, ici, les contrôles de sécurité (passage aux portiques, rayons x pour les bagages) ont lieu à l’entrée et non avant la salle d’embarquement. Ce n’est qu’après avoir rempli cette formalité que l’on peut aller récupérer son billet et enregistrer ses bagages…



Nous commençons à être en overdose de riz et de bouillon de nouilles et puis bon il n’y a pas de Burger King en France alors autant se faire plaisir ici, non ?
Pour être honnête, je ne mange quasiment jamais de fast-food mais après deux semaines avec un régime alimentaire basé sur le riz blanc gluant, j’avoue qu’un Whopper fait sacrément saliver !



Nous embarquons à bord de notre vol Air Asia à destination de Phuket.
Un vol particulièrement horrible où nous nous retrouvons juste à côté d’une famille avec trois enfants, dont un bébé qui va passer tout son temps à pleurer et crier tandis que les deux autres courent et se chamaillent sous le regard de leurs parents qui ne se sentent pas du tout concernés même quand les hôtesses essaient de gérer la situation…
Sans compter sur le pilote qui nous fera quelques belles frayeurs et un atterrissage pour le moins mouvementé.

Nous récupérons nos bagages et filons pour avoir un taxi rapidement.
La raison ? Parce que nous devons nous rendre sur l’île de Ko Yao Noi et qu’à cette heure-là, il ne reste que deux passages de ferry et il est hors de question de rester une nuit à Phuket.
A la sortie de l’aéroport, nous sommes assaillis par les rabatteurs qui nous proposent des prix inintéressants quand il n’y a que deux passagers. Nous allons donc au comptoir des taxis – un cauchemar comparé à celui de Bangkok.

Un monde pas possible attend, il n’y a aucun taxi et les guichetières n’essaient même pas d’expliquer la situation ou au moins de nous renseigner. Ce n’est qu’après plusieurs tentatives et un ton très désagréable qu’elle daigne enfin nous donner un numéro pour la file d’attente.
Nous avons de la chance puisque 3/4 des personnes présentes ne savaient pas qu’il fallait réclamer un ticket…
40 minutes plus tard, nous arrivons enfin à avoir un taxi pour nous emmener au port de Bangrong pier.



Nous ne passerons même pas par Phuket et n’avons rien eu l’occasion de voir…
A l’approche du port, nous devons d’abord payer un ticket d’entrée ( ???!!!) pour pénétrer dans l’enceinte. Le chauffeur nous dépose quelques mètres plus loin et réclame son dû, deux fois supérieur au prix annoncé à l’aéroport. Nous contestons, il menace d’appeler le centre téléphonique de l’aéroport mais nous savons très bien ce que nous avons entendu et nous l’encourageons à le faire. Comme par magie, il abandonne et nous ne le payons que le prix convenu.

Le port de Bang Rong est minuscule et tous les thaïs nous regardent du coin de l’œil.
Nous nous approchons d’un petit groupe pour acheter notre billet pour le prochain « ferry » qui part dans 45 minutes. En attendant nous prenons une boisson dans le seul commerce présent…

Le bateau arrive et nous embarquons pour une heure de traversée vers Ko Yao.


Arrivés à Ko Yai Noi, nous sympathisons avec la seule farang présente, une italienne venue vivre ici et possédant une pizzeria et partageons avec elle un taxi.
Après l’avoir déposé, le chauffeur nous emmène à notre tour au Baan Tha Khao Bungalow.
Sauf qu’à notre arrivée, il n’y a aucune réservation à notre nom, nous nous sommes tout bêtement fait avoir par un site web mensonger qui tente d’arnaquer des voyageurs en prenant des réservations aux noms des hôtels. Heureusement, nous n’avions pas versé d’arrhes et le gérant nous propose la dernière chambre disponible qu’il lui reste.

Finalement, nous n’avons même pas eu le temps de profiter du coucher du soleil ou ne serait-ce que de voir la plage qui est pourtant à trois mètres de là.
Epuisés, nous nous reposons dans notre chambre avant de prendre le repas au resto/accueil des bungalows.
Un délicieux porc sweet and sour fait par la maîtresse de maison…

Demain, nous partirons à l’assaut de Koh Yao Noï !