Voyage en Pologne #7 : Zakopane, le Chamonix polonais

Ce matin, nous quittons Cracovie mais ce n’est pas encore la fin de notre voyage !
Nous partons pour les montagnes polonaises, plus précisément à Zakopane.

Mais avant cela, nous allons prendre le petit-déjeuner au restaurant Polakowski.
Au menu omelette aux champignons et œufs au plat et son bacon.



Nous allons à la gare routière de Cracovie et recherchons le prochain bus pour Zakopane.
Zakopane étant une destination assez courue, considérée comme le Chamonix polonais, les bus pour s’y rendre sont très fréquents.
Environ 2h20 plus tard, nous quittons les routes sinueuses pour poser le pied dans cette ville au contrebas des Tatras, la chaîne de montagnes séparant la Pologne et la Slovaquie.
Première étape : trouver notre hôtel !



De la gare routière au centre-ville, il n’y a pas vraiment de navettes… Nous marchons donc une vingtaine de minutes avant d’atteindre le centre.
De là, notre plan de la ville très rudimentaire ne nous aide pas beaucoup – finalement après un petit temps de recherche, nous arrivons à l’hôtel Delta, légèrement à l’écart de l’animation dans une zone résidentielle.



Installés dans notre chambre aux airs de chalet, nous contemplons les cimes des montagnes de notre petit balcon.
Il est temps de partir à la découverte de cette ville à commencer par sa rue principale, la rue Krupowki.
Pas de doute, cette station de ski est bel et bien touristique et ce ne sont pas toutes les enseignes américaines ou autres que l’on voit qui nous diront le contraire (McDonald's, Pizza Hut, H&M etc…).
Ce n’est pas vraiment l’idée que je m’étais faite de la capitale des sports d’hivers de Pologne.



Mais au bout de quelques minutes, je revois mon jugement quand je regarde de plus près l’architecture des maisons, les petits commerçants et les quelques habitants que nous croisons… Le folklore montagnard est bel et bien là !

Il est notamment représenté par tous les petits vendeurs ambulants d’oscypek, un fromage polonais à base de lait de vache et de brebis, vendu sous diverses formes.



Après avoir remonté toute la rue et traîné un peu, nous décidons d’aller manger un morceau au restaurant Watra, choisi un peu au hasard tant les restaurants sont aussi pittoresques les uns que les autres.

Intérieur boisé avec de grandes tablées, banc recouvert de peaux de mouton, cheminées, énorme grill au-dessus desquelles des saucisses sont fumées…
Je me laisse tenter par du poisson farci au fromage d’oscypki tandis que l’Homme opte pour des saucisses grillées accompagnées de pommes au four.



Objectif de notre après-midi : trouver des excursions pour les deux prochains jours.
On a beau ne pas être en hiver, la région des Tatry offre de très belles randonnées ou promenades.
Le souci c’est que pour la majorité d’entre elles, il faut déjà se rendre à un point de départ et quand on n’est pas véhiculé, comment faire ?

Nous remontons vers la gare pour aller à l’office de tourisme. À part nous donner une carte un peu plus précise du coin, nous n’apprendrons qu’une chose : il y a pleins de mini-bus à la gare qui vont un peu partout, il suffit de trouver le bon.
Nous essayons ensuite toutes les petites agences mais notre enthousiasme déchante très vite… Les gens ne parlent que le polonais et le slovaque, les seuls mots d’anglais qu’ils connaissent sont « No english ». Bien sûr, nous nous aidons des cartes et de gestes pour nous faire comprendre mais nous sommes soit ignorés, soit accompagnés à la sortie, soit redirigés vers la station de bus.

Notre bilan n’est donc pas très encourageant… Nous allons voir tous les minibus et notons toutes les destinations que nous voyons, nous étudierons cela plus tard.
Nous préférons profiter des derniers instants de soleil pour faire un tour et aller admirer les maisons traditionnelles à l’architecture typique de Zakopane.



Finalement, après notre longue balade, nous décidons de passer la soirée au Paparrazi Pub autour d’un verre de vodka à la cerise pour établir notre plan pour les jours à venir…