Après un copieux petit-déjeuner sur la terrasse de notre hôtel, nous sommes fin prêts à partir à la découverte de Kota Bharu. Pour rappel, Kota Bharu est le chef-lieu de l’état du Kelantan, tout au nord de la Malaisie mais il s’agit également de la première ville musulmane du pays. Nous l’avons appris à nos dépens le jour précédent (vendredi), jour saint où tout est fermé.
Aujourd’hui, nous décidons donc de nous rattraper en commençant par le marché central ou Pasar Siti Khadijah en malais.
A peine arrivés, une femme nous fait goûter des fruits (délicieux mais impossible de me rappeler leur nom) et essaie de nous en vendre plus d’un kilo, nous refusons gentiment et continuons notre chemin. Au centre, les vendeuses de fruits, légumes et épices en tout genre sont toutes assisses autour de leurs produits tandis que dans les allées ombragées des hommes s’affairent à couper de la volaille ou des poissons.
Le marché s’étend sur trois étages, le rez-de-chaussée étant principalement dédié à l’alimentaire et les deux étages aux vêtements, tissus, accessoires et autres marchandises que l’on peut trouver dans un bazar asiatique.
Il faut absolument monter aux étages, ne serait-ce que pour la vue sur le rez-de-chaussée et ses étals de légumes et fruits multicolores. Et puis vous y trouverez de charmantes vendeuses de sarongs, toujours prêtes à aider !
Nous faisons ensuite une balade dans la ville en passant devant ses différents musées : le musée islamique (Muzium Islam), le palais Istana Jahar reconverti en musée des traditions royales (Muzium Adat Istiadat DiRaja Kelantan) et le palais Istana Batu aussi connu sous le nom de Muzium DiRaja qui abrite le musée royal.
Nous nous arrêtons au Memorial Peperangan Dunia Ke II, un musée sur la Seconde Guerre Mondiale. Le lieu est assez petit, les explications uniquement en malais et anglais, mais il s’agit d’un musée intéressant pour en apprendre plus sur la Malaisie et l’Asie du Sud Est pendant cette période sombre de l’histoire mais aussi au moment de l’indépendance du pays.
Passage ensuite devant l’embarcadère royal (Tambatan DiRaja) qui a perdu de sa splendeur…
Pour terminer nos visites, nous avons gardé le meilleur pour la fin : le Muzium Negeri Kelantan ou musée de l’état du Kelantan. Le plus intéressant étant l’étage où sont regroupés les arts traditionnels avec entre autres le cerf-volant, les toupies, le théâtre d’ombres et ses marionnettes ou encore des instruments de musique.
Après cette pause culturelle, nous trouvons un petit coin pour manger un nasi goreng (riz frit) avec un bon thé tarik.
Si l’on passe par Kota Bharu, le centre culturel est un incontournable. Des représentations artistiques sont données tous les jours et apporte ainsi aux touristes que nous sommes plus d’explications. Cet après-midi-là, nous retrouvons une petite bande de touristes dont une personne avec qui nous avions sympathisé aux Cameron Highlands ainsi que Roselan. Première démonstration de l’après-midi : du rebana ubi, un gros tambour local. Au bout de deux chansons, nous sommes conviés à prendre la place d’un des musiciens pour s’essayer au tambour, le tout dans la bonne humeur.
S’enchaîne ensuite une démonstration de silat, un art martial principalement centré sur les techniques d’autodéfense aux mouvements fluides et précis. Les deux combattants s’affrontent sur fond de musique traditionnelle, devant les enfants amusés par le spectacle.
Enfin arrive la démonstration que nous attendions le plus : la toupie ou gasing en malais. Attention, ici la toupie est un vrai sport et non un loisir enfantin, sa pratique est d’ailleurs interdite aux moins de 16 ans ! Les toupies peuvent d’ailleurs peser jusqu’à 5 kilos…
Le gasing consiste à faire tourner sa toupie le plus longtemps possible. Pour cela, les joueurs enroulent tout d’abord une cordelette autour de la toupie, en la serrant au maximum. Chacun leur tour, ils vont ensuite lancer la toupie en déroulant la cordelette dans un espace délimité. La toupie qui tournera le plus longtemps gagne – dans notre cas, la dernière s’est arrêtée après plus d’une heure…
Une épreuve qui demande beaucoup de force et de dextérité mais également de patience car il faut attendre un bon moment pour avoir le résultat final. Les représentations du centre culturel reprennent à leur point de départ pour les retardataires, nous faisons alors un petit passage au stand de peinture sur soie où l’on essaiera de nous vendre de belles marionnettes pour le théâtre d’ombres…
Avant de prendre notre bus de nuit direction Malacca, nous faisons un petit détour par le Chinatown de Kota Bharu et en profitons pour manger quelques Bahn Bao (brioches chinoises cuites à la vapeur)…
A peine arrivés, une femme nous fait goûter des fruits (délicieux mais impossible de me rappeler leur nom) et essaie de nous en vendre plus d’un kilo, nous refusons gentiment et continuons notre chemin. Au centre, les vendeuses de fruits, légumes et épices en tout genre sont toutes assisses autour de leurs produits tandis que dans les allées ombragées des hommes s’affairent à couper de la volaille ou des poissons.
Le marché s’étend sur trois étages, le rez-de-chaussée étant principalement dédié à l’alimentaire et les deux étages aux vêtements, tissus, accessoires et autres marchandises que l’on peut trouver dans un bazar asiatique.
Il faut absolument monter aux étages, ne serait-ce que pour la vue sur le rez-de-chaussée et ses étals de légumes et fruits multicolores. Et puis vous y trouverez de charmantes vendeuses de sarongs, toujours prêtes à aider !
Nous faisons ensuite une balade dans la ville en passant devant ses différents musées : le musée islamique (Muzium Islam), le palais Istana Jahar reconverti en musée des traditions royales (Muzium Adat Istiadat DiRaja Kelantan) et le palais Istana Batu aussi connu sous le nom de Muzium DiRaja qui abrite le musée royal.
Nous nous arrêtons au Memorial Peperangan Dunia Ke II, un musée sur la Seconde Guerre Mondiale. Le lieu est assez petit, les explications uniquement en malais et anglais, mais il s’agit d’un musée intéressant pour en apprendre plus sur la Malaisie et l’Asie du Sud Est pendant cette période sombre de l’histoire mais aussi au moment de l’indépendance du pays.
Passage ensuite devant l’embarcadère royal (Tambatan DiRaja) qui a perdu de sa splendeur…
Pour terminer nos visites, nous avons gardé le meilleur pour la fin : le Muzium Negeri Kelantan ou musée de l’état du Kelantan. Le plus intéressant étant l’étage où sont regroupés les arts traditionnels avec entre autres le cerf-volant, les toupies, le théâtre d’ombres et ses marionnettes ou encore des instruments de musique.
Après cette pause culturelle, nous trouvons un petit coin pour manger un nasi goreng (riz frit) avec un bon thé tarik.
Si l’on passe par Kota Bharu, le centre culturel est un incontournable. Des représentations artistiques sont données tous les jours et apporte ainsi aux touristes que nous sommes plus d’explications. Cet après-midi-là, nous retrouvons une petite bande de touristes dont une personne avec qui nous avions sympathisé aux Cameron Highlands ainsi que Roselan. Première démonstration de l’après-midi : du rebana ubi, un gros tambour local. Au bout de deux chansons, nous sommes conviés à prendre la place d’un des musiciens pour s’essayer au tambour, le tout dans la bonne humeur.
S’enchaîne ensuite une démonstration de silat, un art martial principalement centré sur les techniques d’autodéfense aux mouvements fluides et précis. Les deux combattants s’affrontent sur fond de musique traditionnelle, devant les enfants amusés par le spectacle.
Enfin arrive la démonstration que nous attendions le plus : la toupie ou gasing en malais. Attention, ici la toupie est un vrai sport et non un loisir enfantin, sa pratique est d’ailleurs interdite aux moins de 16 ans ! Les toupies peuvent d’ailleurs peser jusqu’à 5 kilos…
Le gasing consiste à faire tourner sa toupie le plus longtemps possible. Pour cela, les joueurs enroulent tout d’abord une cordelette autour de la toupie, en la serrant au maximum. Chacun leur tour, ils vont ensuite lancer la toupie en déroulant la cordelette dans un espace délimité. La toupie qui tournera le plus longtemps gagne – dans notre cas, la dernière s’est arrêtée après plus d’une heure…
Une épreuve qui demande beaucoup de force et de dextérité mais également de patience car il faut attendre un bon moment pour avoir le résultat final. Les représentations du centre culturel reprennent à leur point de départ pour les retardataires, nous faisons alors un petit passage au stand de peinture sur soie où l’on essaiera de nous vendre de belles marionnettes pour le théâtre d’ombres…
En bonus - un magnifique gif de mon cru pour montrer le fameux lancer de toupie
Avant de prendre notre bus de nuit direction Malacca, nous faisons un petit détour par le Chinatown de Kota Bharu et en profitons pour manger quelques Bahn Bao (brioches chinoises cuites à la vapeur)…
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